Les établissements de santé se tournent parfois vers les animaux de compagnie et d’autres compagnons à fourrure pour aider à stimuler l’esprit des patients. Un mammifère inattendu gagne en popularité sur la scène de la zoothérapie : le lama.
Il est vrai que le lama peut se défendre d’une manière… bien à lui en vous crachant dessus. Néanmoins il ne le fait jamais sans raison ni sans un premier avertissement avec son célèbre claquement de langue.
Malgré ce trait de caractère personnel, il n’en est pas moins que ce camélidé possède un instinct prononcé et hors du commun quand il s’agit d’empathie.
En changeant les habitudes, les résultats sont inattendus.
Bien que les patients puissent s’attendre à voir un chien ou un chat dans un centre de réadaptation, les lamas sont de plus en plus courants dans les milieux thérapeutiques, comme les maisons de soins infirmiers et les établissements de réadaptation.
Pour devenir un animal thérapeutique agréé, les lamas suivent la même formation que les autres animaux et répondent à des normes strictes en matière de santé, de toilettage et de conditions de travail.
Ensuite vient la phase de rencontre et d’acclimatation des acteurs et c’est là que la magie opère généralement au premier rendez-vous.
Souvent fasciné par le lama ou l’alpaga, le patient sera déjà dans un esprit positif de par l’émerveillement produit par son nouveau « thérapeute ».
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Pourquoi ne pas pratiquer la zoothérapie avec le lama ?
Le facteur de nouveauté est une grande partie de l’attrait des lamas et des alpagas. La plupart de leurs propriétaires affirment que ces camélidés sont de bons animaux de thérapie parce qu’ils sont particulièrement bons avec les gens, surtout ceux qui sont malades ou dans le besoin.
Pour autant, la zoothérapie par les lamas est-elle LA thérapie de demain ? Il y a peu de preuves que les visites de lamas ont des effets durables sur les patients. Les preuves des effets à court terme, probablement transitoires, de l’interaction avec les animaux dans les maisons de repos ou pour les enfants autistes sont toutefois excellentes ; caresser un chien, ou interagir avec un lama, les 2 méthodes contribuent indéniablement à faire diminuer le stress.
Lorsque nous pensons à la thérapie, nous pensons au traitement à long terme souvent accompagné de médicaments lourds, pourtant des recherches ont révélé des résultats quelque peu différents. Pour certains patients, ils semblent faire une réelle différence. Une étudiante de deuxième année de médecine et dont la famille élève des lamas de thérapie, a constaté qu’après que les lamas aient rendu visite aux résidents des maisons de repos avoisinantes, la tension artérielle des résidents serait considérablement plus basse. Elle note également que ces mêmes résidents semblaient plus heureux lorsqu’ils recevaient la visite des animaux.
Ils adorent les lamas. Une femme peut être d’une humeur plus que massacrante et quand les lamas viennent, elle obtient un moment d’apaisement tel qu’on ne soupçonnerait pas son état émotionnel précédent.
Bon à savoir : il est vrai que la thérapie avec un lama ne fonctionne pas toujours. Certains patients sont intimidés par la stature des animaux et certains lamas ne sont pas faits pour ce travail. Comme pour tout traitement, il faut trouver les bons éléments qui mèneront vers le mieux.