La position de la France à propos des tests sur les animaux

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Chaque année, des centaines de milliers d’animaux de différentes espèces sont mutilés et tués en France. La raison : Ils sont soumis à des expériences scientifiques qui vont notamment de la recherche de médicaments et de remèdes pour les maladies jusqu’aux tests concernant la toxicité des produits de nettoyage ainsi que des produits cosmétiques. Bien que la plupart des responsables politiques français se soient déjà ralliés à la défense des causes animales, les tests sur les animaux menés par les institutions scientifiques persistent toujours, alors que leurs expériences engendrent de grandes répercussions.

Les tests sur les animaux : De quoi parle-t-on exactement ?

Conformément à la directive européenne, l’expérimentation animale désigne les recherches susceptibles de causer des souffrances, des douleurs, une détresse ou des dommages durables équivalents ou supérieurs à celui causé par l’insertion des aiguilles. Les expériences impliquant l’étude du comportement animal et nécessitant une prise de sang entrent également dans la même considération.

En termes simples, les tests sur les animaux constituent une procédure visant à utiliser une bête dans un but scientifique, éducatif ou expérimental. Le processus débute par la manipulation ou la préparation de l’animal et se termine quand celui-ci cesse d’être exploité et quand il est éventuellement sacrifié.

Des millions d’animaux dans les laboratoires victimes de l’expérimentation

D’après les déclarations du gouvernement, près de 2 millions d’animaux sont soumis à des expériences de laboratoire tous les ans en France. Les souris et les rats sont les animaux les plus couramment utilisés à ces fins, mais les lapins, les hamsters, les chiens, les poissons, les chats et les chevaux sont aussi exploités.

La majorité des tests les plus cruels effectués sur des animaux en laboratoire constituent autant d’infractions à la législation sur le bien-être des animaux. Cela constitue un traitement discriminatoire absurde, sachant que les animaux souffrent tout autant lorsqu’ils sont testés que lorsqu’ils se trouvent dans la cave d’une maison. Bien que nous ne connaissions pas l’ampleur des atrocités infligées dans les centres de recherche, des analyses confidentielles fournissent des preuves insupportables.

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Lire aussi : Comment créer une association de protection animale en six étapes ?

Existe-t-il des lois concernant l’interdiction de l’expérimentation animale en France ?

Bien qu’il existe une législation qui autorise l’accès aux projets utilisant des animaux à des fins scientifiques, le gouvernement français a présenté une proposition de loi visant à interdire les tests sur les animaux en France. À noter toutefois que les lois imposées et appliquées font suite aux normes instituées par la Commission européenne.

Cette loi a été mise en place depuis janvier 2013 et a pour objectif de limiter l’expérimentation animale. Malgré cela, elle ne prohibe que les essais des produits cosmétiques sur les animaux et la commercialisation des produits cosmétiques testés sur les animaux. En outre, selon cette même directive, les États membres sont tenus de mener des recherches concernant les méthodes alternatives à l’expérimentation animale.

Par la mise en place de ce règlement, les pays membres de l’Union européenne se fondent sur le même contexte de la cause animale. En effet, ils se sont rendu compte que les animaux réagissent de la même manière que les humains et que tous deux sont très similaires d’un point de vue anatomique et physiologique.

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Animigo
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