En France, tout comme en Europe, beaucoup de praticiens allient le meilleur entre cheval et zoothérapie pour accompagner leurs patients et les conduire vers la guérison. Véritable star de la zoothérapie, le cheval remplit à la perfection son rôle de médiateur animal et de baromètre émotionnel.
Tout comme la zoothérapie, l’équithérapie ne vise donc à servir qu’un seul objectif : permettre aux patients de se ressaisir et de regagner la confiance personnelle. Ainsi, cheval et zoothérapie forment un duo gagnant pour soigner les symptômes physiques et traiter les troubles psychopathologiques d’un individu grâce à cette médiation animale.
Cheval et zoothérapie : L’avantage d’opter pour l’équithérapie ?
Le cheval fut l’un des tout premiers alliés des zoothérapeutes pour aider à identifier et à déterminer avec plus d’exactitude ce que les patients ressentaient. La présence d’un cheval permet donc au plus expérimenté d’entre ces praticiens de déceler certaines pathologies. Cheval et zoothérapie : En quoi la présence du cheval aide-t-elle à calmer ces troubles ?
D’abord, il faut savoir qu’à l’état sauvage (ou même apprivoisé), le cheval reste une proie. Ses canaux sensoriels hyperdéveloppés le rendent extrêmement sensible à tout son entourage. Nous n’irons pas jusqu’à dire que le cheval est capable de lire dans les pensées, mais il pourra quand même servir de baromètre par lequel le thérapeute pourra facilement déceler des symptômes.
Dans ce cas, si un patient ressent de la crainte, de la colère ou de la tristesse ; le thérapeute ne pourra pas détecter cette sensation immédiatement. Le cheval, au contraire, en est tout à fait capable et il va réagir. L’équithérapeute pourra alors interpréter cette réaction pour trouver comment traiter ces troubles et pathologies avec plus d’efficience.
Lire aussi: Comment la thérapie des animaux de ferme peut aider votre famille à se sentir mieux
Thérapie par cheval et zoothérapie : Quelle différence ?
Lors d’une séance d’équithérapie ou d’hippothérapie, le cheval remplit le rôle de médiateur au même titre que les autres animaux en zoothérapie. Tout comme ces derniers, le cheval transmet au patient un contact impartial, donc sans émission d’avis ni de jugement.
Le contact direct par le toucher constitue l’un des fondamentaux de ce traitement qu’il s’agisse de zoothérapie ou d’équithérapie. À noter cependant que le cheval ne guérit pas, mais se contente uniquement de remplir le rôle de médiateur.
Cela signifie que sa présence facilite la détection des pathologies physiques ou troubles émotionnels. Le cheval sert de baromètre à émotions, c’est-à-dire un miroir qui va refléter ce que le patient ressent et que le thérapeute pourra interpréter pour y remédier plus efficacement.
Cheval et zoothérapie : Quel est le but de l’équithérapie ?
Maintenant que vous avez compris la différence entre la thérapie par la présence du cheval et la zoothérapie, il est temps d’entrer un peu dans le vif du sujet. Qu’est-ce qu’on entend donc par équithérapie ou hippothérapie ?
L’hippothérapie ou équithérapie est une branche de la zoothérapie qui consiste à prendre en charge thérapeutiquement une personne souffrante ou maladive par la présence du cheval. Cette thérapie aura donc principalement pour but d’atténuer les symptômes psychopathologiques, psychologiques et physiques d’un individu en faisant intervenir le cheval comme médiateur ou catalyseur principal.
L’équithérapie permet ainsi de traiter les troubles physiques et psycho-comportementaux. L’hippothérapie reste également efficace pour traiter certaines pathologies mentales (comme la psychose) et aide à soigner les troubles de la communication comme l’autisme.
De même pour les troubles de motricité comme : la sclérose en plaques, les troubles du langage, les difficultés d’intégration et l’hyperactivité. Tout comme avec d’autres animaux de zoothérapie (chien, chat, lapin, furet…), l’entrée en contact avec le cheval crée un lien étroit entre l’animal et le patient.
Qu’il s’agisse d’équithérapie ou d’équitation, il s’avère toujours avantageux d’être en contact avec le cheval.
Le cheval : Un médiateur animal très apprécié en zoothérapie
Cheval et zoothérapie font bon ménage puisque cet animal est un médiateur très apprécié. Doté de canaux sensoriels très développés (rappelons-le), cet animal demeure extrêmement sensible. Son intelligence et sa sensibilité psycho-émotionnelle font de cet équidé le médiateur à privilégier dans les centres de zoothérapie.
Baromètre ou miroir à émotions, le cheval offre un bon compromis pour permettre une intériorisation ou une libération émotionnelle optimale. Pour allier le meilleur entre cheval et zoothérapie, le choix de l’animal ne doit pas donc être pris à la légère.
On devra ainsi en évaluer le tempérament, la sensibilité et la réactivité par rapport aux pathologies ou bien aux manifestations des troubles psychiques ou comportementales chez les patients. Bien que le cheval possède des caractéristiques spécifiques et se comporte différemment, il faut savoir que les procédés sont similaires à ceux qu’on applique avec d’autres animaux de zoothérapie.
Une séance d’hippothérapie pourra ainsi se composer de brossage, de pansage, de promenades et de parcours.
Cheval et zoothérapie : Ce qu’on entend par équithérapie ou hippothérapie
L’équithérapie est une branche de zoothérapie qui permet d’opérer un traitement par médiation animale et donc par le biais de la présence d’un cheval. Ici l’équidé remplit alors le rôle de catalyseur, de miroir à comportements ou de baromètre à émotions.
Tout comme la zoothérapie, l’équithérapie ou hippothérapie s’adresse aussi bien aux enfants et aux adolescents qu’aux adultes et aux personnes âgées. L’équithérapie pourrait aussi s’avérer efficace pour remédier aux problèmes des patients touchés par un handicap physique, psychique ou mental.
En tant que médiateur, catalyseur et baromètre, le cheval pourra permettre au patient (sous l’accompagnement d’un praticien qualifié) de regagner l’auto-confiance, de surmonter ses craintes et de se ressaisir.
Faut-il avoir un bon niveau en équitation pour suivre cette thérapie ?
Nul besoin de savoir monter à cheval pour pouvoir suivre une équithérapie. Quelqu’un qui doit suivre un traitement d’hippothérapie n’est donc pas obligé de monter à cheval. D’ailleurs, ce ne sera pas nécessaire. Même si vous n’avez pas encore appris à monter à cheval et que vous n’en avez jamais approché un, vous pourrez opter pour ce traitement si vous le souhaitez.
Accompagné d’un équithérapeute reconnu et qualifié, vous pourrez entamer votre premier contact avec le cheval pour regagner l’auto-confiance, surmonter vos peurs ou vous libérer du stress. Vous n’en tirerez que des avantages, alors n’hésitez plus à prendre la décision qui impactera votre existence !
