Ragondin un rongeur semi aquatique fascinant et problématique

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Myocastor coypus est le nom scientifique du ragondin. Ce nom vient du grec mys (souris) et castor (castor). En l’occurrence, reflétant sa ressemblance avec ces deux animaux. Le terme coypus, d’origine sud-américaine, fait référence à son espèce.

Le ragondin appartient à la famille des Echimyidae et on le confond souvent avec le castor ou le rat musqué à cause de son mode de vie semi-aquatique.

Le ragondin, mammifère originaire d’Amérique du Sud.

Introduit en Europe et en Asie pour l’exploitation de sa fourrure, il s’adapte rapidement à divers environnements. Aujourd’hui, il prolifère sur plusieurs continents, notamment en France où il colonise les milieux aquatiques.

Morphologie et caractéristiques

Le ragondin, rongeur de grande taille, peut peser jusqu’à 10 kg. Son corps mesure entre 40 et 60 cm, avec une queue cylindrique de 25 à 45 cm. Il possède une fourrure épaisse et imperméable, des pattes arrière partiellement palmées et de grandes incisives orange caractéristiques.

Habitat et mode de vie

Ce rongeur vit principalement dans les milieux aquatiques d’eau douce comme les rivières, les marais et les étangs. En outre, il creuse des terriers le long des berges ou construit des huttes avec des végétaux. Actif surtout la nuit, il passe son temps à nager et à se nourrir.

Alimentation et reproduction

Le ragondin a un régime herbivore et consomme des plantes aquatiques, des racines et des céréales. Il peut aussi manger des moules d’eau douce. Sa reproduction est rapide avec deux à trois portées par an, contenant chacune cinq à sept petits. Les jeunes sont allaités pendant environ deux mois.

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Impact écologique et gestion du ragondin

Bien que fascinant, le ragondin a la réputation d’une espèce envahissante en Europe. Il fragilise les berges, détruit les cultures et peut transmettre des maladies comme la leptospirose. Pour limiter son expansion, les municipalités mettent en place des mesures de régulation.


Les ragondins ont un impact significatif sur les berges

Notamment dans les zones humides et les cours d’eau. Voici les principales conséquences de leur présence :

Érosion des berges

Les ragondins creusent des terriers le long des rivières et des étangs, fragilisant la structure des berges. Avec le temps, cela entraîne des effondrements, modifiant le cours de l’eau et menaçant les infrastructures comme les digues et les chemins.

Perte de végétation

En se nourrissant de plantes aquatiques et de jeunes pousses, les ragondins appauvrissent la végétation locale. Cela perturbe l’écosystème. Notamment en réduisant l’habitat des espèces animales et végétales qui dépendent de ces milieux.

Menaces pour l’agriculture

Leur présence proche des champs entraîne des dégâts sur les cultures. En l’occurrence, sur les céréales et les légumes. Dans certaines régions, ils sont considérés comme une nuisance agricole.

Risque sanitaire

Le ragondin peut être porteur de maladies transmissibles aux humains et aux animaux domestiques, comme la leptospirose. De plus, la contamination de l’eau et du sol est un problème récurrent dans les zones où ils prolifèrent.

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Enfin, pour limiter ces impacts, des mesures de régulation sont mises en place, notamment la capture et le contrôle de leur population. Leur gestion reste un enjeu environnemental majeur.

Auteur/Autrice

Animigo
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